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C’était en janvier 1983 : pour la première
fois en France, la SFMG, utilisait la méthodologie
de BRAUN pour colliger la morbidité observée
en médecine générale.
Ce travail a amplement démontré que les «
motifs de contact » n’étaient qu’un
leurre pour épidémiologiste et que toutes les
situations pathologiques devaient être soigneusement
définies pour éviter la dispersion des termes
utilisés par les praticiens. Vingt ans plus tard le
Dictionnaire des Résultats de Consultation répond
toujours à cette exigence.
Historiquement, l'apparition des systèmes de classement
ou de description des maladies et autres états morbides
répondait à la nécessité de produire
des connaissances nationales ou internationales. Il devenait
ainsi possible de comparer les données sanitaires et
épidémiologiques émanant d’acteurs
de santé, de régions ou de pays différents.
La Classification Internationale des Maladies (C.I.M) a constitué
dans ce domaine un progrès important, dont les limites
apparurent cependant dans son application en médecine
générale. En effet, d’une part elle ne
permet pas de décrire certains états morbides
fréquemment observés, et d'autre part l'absence
de définition des appellations entraîne le risque
qu’une même appellation donne lieu à des
interprétations différentes selon les utilisateurs.
L'absence de langage commun a été identifiée
de longue date. Une démonstration exemplaire a été
faite dès 1952 par LOGAN, au Royaume Uni.
Le développement de l’épidémiologie
en médecine générale a rendu nécessaire
la recherche d’un langage commun, propre à décrire
la pratique des soins primaires.
Dans cette même logique, en 1984, la WONCA (World Organization
of National Colleges, Academies, and Academic Associations
of General Practitioners), publiait ICHPPC (International
Classification of Health Problems in Primary Care), suivie
de ICHPPC-2, qui comportait 371 items.
Pour sa part, la SFMG développait ses travaux à
partir des concepts novateurs de BRAUN. Ce médecin
généraliste autrichien a observé et analysé
sa pratique pendant plusieurs années. Il a distingué
quatre classes d’états morbides, dénommés
" résultats de consultation " (exemple) selon
l’association des éléments sémiologiques
: symptôme, syndrome, tableau de maladie et diagnostic
certifié. |
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dimanche 24 novembre 2024
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