Recueil de données et déontologie:
attention danger !
La multiplication des expériences et des projets de
réseau ne doit pas nous faire oublier les règles
minimales de protection des médecins, des patients,
et du secret professionnel.
L'anonymisation des données doit être
totale pour le patient y compris pour le lieu d'habitation
(code postal).
L'anonymisation du médecin est nécessaire
dans l'expression des données, même si pour des
raisons de pharmacovigilance notamment un lien entre le concentrateur
et le médecin doit pouvoir être fait par l'administrateur
du réseau.
L'exportation des données doit être
faite volontairement par le médecin (pas d'entrée
d'un tiers dans votre ordinateur) en excluant les patients
qui ne désirent pas que leurs données soient
recueillies. De même un patient n'ayant pas émis
de refus à la transmission des données le concernant
doit pouvoir demander à tout moment leur retrait.
La base de données doit être protégée
par des systèmes de sécurité éprouvés,
notamment en séparant les outils de télétransmission
des outils de concentration rendant ainsi impossible toutes
pénétrations indésirables (voire douloureuses).
La finalité de la collecte doit être
connue du médecin et des patients. Les règles fixées par les différentes instances (Conseil National de l'ordre des médecins, CNIL, Conseil de recherche, etc.) sont strictes et sont là pour protéger d'abord nos patients.
La qualité du travail de l'Observatoire de la Médecine
Générale s'exprimera aussi dans ce domaine.